RUTANA, 30 oct (ABP) – Le deuxième vice-président du Sénat, Fabrice Nkurunziza s’est rendu, le vendredi 27 octobre 2023, sur la colline Ruranga en commune Bukemba de la province Rutana, pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de construction d’une adduction en eau potable.
Cette construction en train d’être réalisés par l’organisation non gouvernementale World Vision, en collaboration avec le gouvernement du Burundi, à travers son agence de l’hydraulique et de l’assainissement en milieu rural (AHAMR), va s’étendre sur une distance 15 km, pour alimenter la colline de Ruranga en eau potable.
M. Nkurunziza a estimé que le taux des personnes victimes des maladies liées au manque d’eau potable va être diminué en cette circonscription quand cette adduction d’eau commencera à fonctionner.
Il a aussi remercié la population de cette colline qui a accepté que cette adduction d’eau soit construite et qui a facilité la tâche à ceux qui la construisent.
Concernant l’AHAMR qui devra effectuer 30% de toute la réalisation de ce projet, mais qui n’a pas encore commencé ses travaux, cette autorité leur a appelé à se mettre au travail le plus tôt possible afin que la population n’ait pas à attendre longtemps pour recevoir de l’eau potable après la fin des travaux de World Vision.
M. Nkurunziza a appelé la population de Ruranga à traiter ces constructions en bon père de famille car c’est à eux qu’elles seront bénéfiques. Pour les administratifs à la base, il leur a appelé à faire en sorte que la population respecte, non seulement cette adduction, mais aussi la source d’eau afin que l’eau y reste en suffisance pour toujours.
Les habitants de ladite colline qui se sont confiés à l’Agence Burundaise de Presse, ont relevé leur signe de satisfaction d’avoir de l’eau potable dans l’avenir, qui n’était jamais là jusqu’à présent, ce qui a été d’ailleurs confirmé par le deuxième vice-président du Sénat burundais, natif de la commune Bukemba.
Mme Daphrose Ntiharirizwa, possédant un restaurant sur la colline Ruranga salut le projet en cours et a signifié qu’investir en restaurant nécessite une grande quantité d’eau. Elle a témoigné qu’un bidon de vingt litres d’eau lui coûte cinq cent francs burundais pour parvenir au centre de Ruranga et ce prix affecte négativement son travail. Elle espère que les réalisations du World Vision et AHAMR vont lui faciliter le travail quand elles seront terminées.