BUJUMBURA, 8 nov (ABP) – Le Conseil des Ministres, réuni lundi, le 6 novembre 2023, en séance extraordinaire, au chef-lieu de la province Kirundo, a adopté le projet de loi portant révision des statuts de la REGIDESO. Une des raisons majeures invoquées lors de ce conseil concerne la structure organisationnelle de la REGIDESO qui est en déphasage avec les activités qui se sont multipliées, d’où la nécessité de créer deux autres directions compte tenu de l’ampleur des activités au niveau de la Direction générale, selon le secrétaire général du gouvernement, M. Prosper Ntahorwamiye, dans un communiqué.
Le Conseil des ministres a proposé entre autres, d’actualiser le capital social de la REGIDESO, du moment que celui proposé date des documents anciens.
Le conseil des Ministres a, également adopté, le projet de décret portant modalités d’application de la loi portant modification de la loi portant Code Minier du Burundi en rapport avec la mine artisanale et semi-mécanisée.
La raison invoquée étant de « maximiser les revenus du secteur minier et des carrières et de booster l’économie du pays », afin d’atteindre la vision du Burundi pour 2040 et 2060. Des textes d’application ont été listés pour la mise en œuvre de cette loi.
Le communiqué indique qu’il a été adopté un plan d’actions pour le développement du secteur minier au Burundi. Ce plan s’articule autour de principales lignes qui sont : le renforcement des capacités institutionnelles et la réforme institutionnelle du secteur, la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence. Un calendrier de mise en œuvre des réformes prévues a été adopté et va s’étaler du mois de novembre 2023 au mois d’avril 2024. Le projet de décret a été adopté moyennant des recommandations.
En 4ème lecture, le conseil des Ministres a adopté le Document de projet pour un don additionnel de 50 millions de dollars américains auprès de la République du Burundi, pour le financement additionnel de BI-Centrales Hydroélectriques de Jiji-Mulembwe.
Ce programme d’aide financière additionnelle vise à combler un déficit de financement, afin d’achever et d’atteindre l’objectif de développement du projet, apprend-on des conclusions de ce conseil des Ministres.