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Variation des prix des denrées alimentaires dans certains marchés de la ville de Bujumbura

ByAdministrateur

Jan 16, 2024

BUJUMBURA, 15 jan (ABP) – Les prix des denrées alimentaires ont connu des variations ces derniers jours, a constaté l’ABP lors d’une visite effectuée dans certains marchés de la ville de Bujumbura lundi le 15 janvier 2024.

Alors que ces prix ont diminué pour certains produits, ils ont augmenté pour d’autres.

Les produits dont les prix ont chuté sont notamment le haricot. En effet, le prix du haricot communément appelé « jaune », qui était à 4.000 FBu par kg, s’achète actuellement à 2.850 FBu. Quant à la variété de haricot dit  « Kirundo », le prix d’un kg est passé de 2.300 à 1.800 FBu, tandis que le haricot dit « Kinure » s’achète à 2.500 FBu alors qu’il était à 3.500 FBu.

Les pommes de terre ont connu une légère diminution. Le prix d’un kg, qui était entre 1.600 et 1.700 FBu, s’achète actuellement à 1.500 FBu, au moment où le prix des graines de maïs, qui était à 2.200 FBu le kg, est à 1.850 FBu.

La diminution se remarque aussi pour le petit pois frais dont le prix d’un kg est passé de 7.000 à 5000 FBu.

Bien plus, l’huile de palme a aussi connu une diminution de prix. Une bouteille d’un litre et demi de l’huile de palme s’obtient actuellement à 7.000 FBu alors qu’elle était à 10.000 FBu. C’est au moment où une bouteille de 3 litres, qui était à 23.000 FBu, s’achète à 16.000 FBu, tandis que le même produit emballé dans un bidon de 5 litres s’obtient à 28.000 FBu alors qu’il était à 32.000 FBu.

Par contre, les prix ont augmenté pour les autres produits. C’est le cas du riz local, dont le prix par kg, qui était à 3500 FBu, varie actuellement entre 3.800 et 4.200 FBu, tandis que la première qualité du riz tanzanien est passée de 5.000 à 7.000 FBu par kg, et sa deuxième qualité s’achète à 4500 FBu le kg alors qu’il était à 4.000 FBu.

L’augmentation du prix a aussi touché la charcuterie. Un kg de viande avec os communément appelé « cangacanga » s’achète actuellement à 15.000 FBu alors qu’il était à 11.000 FBu. Quant à la viande sans os dit « umusoso », le prix d’un kg a connu une augmentation de 5.000, passant de 13.000 à 18.000 FBu.

Pour le cas du charbon, la population ne sait plus à quel saint se vouer. Le prix est passé du simple au double. La quantité de 1000 FBu est aujourd’hui comparable à celui de 500 FB dans les mois passés. Un grand sac de ce produit est à 100.000 FBu, tandis que le sac moyen de charbon s’obtient à 60.000 FBu. Les acheteurs de ce produit se lamentent et demandent au gouvernement de les aider à trouver des solutions durables.

Contactés à s’exprimer sur la variation des prix des denrées alimentaires, les commerçants imputent la hausse des prix à la carence du carburant et des devises, à la hausse des prix de transport ainsi qu’au changement climatique qui a endommagé certains champs. Concernant la baisse des prix de certaines marchandises, ils précisent que cela résulte de la bonne récolte de ces dernières.