BUJUMBURA, 20 mars (ABP) – La première Dame burundaise, Angeline Ndayishimiye a procédé le 19 mars 2024 à Bujumbura, au lancement officiel du mouvement « Zéro déchets » au Burundi, qui consiste à résoudre la problématique des déchets qui polluent l’environnement et les espaces publics. Ces travaux consistaient à éclairer le boulevard Melchior Ndadaye depuis le rondpoint communément appelé Chanic jusqu’au mausolée des martyrs de la démocratie.
Dans son discours prononcé au terme de ces travaux, Mme Ndayishimiye a précisé que les axes principaux de ce mouvement sont la sensibilisation du public sur la prise de conscience en ce qui concerne la salubrité, l’organisation de la collecte des déchets mais aussi et surtout le renforcement des capacités des acteurs impliqués.
D’après elle, aucun pays ne saurait émerger sans toutefois penser aux conditions d’hygiène. Elle a, au nom de toutes les femmes burundaises, demandé pardon à son époux, le président de la République, Evariste Ndayishimiye car, il a été le premier à constater l’absence d’hygiène dans la ville de Bujumbura, alors que cela devrait ressortir des attributions des femmes, tout en signalant que chef de l’Etat a d’autres dossiers de grande envergure à traiter.
Mme Ndayishimiye a demandé au Maire de la ville de Bujumbura ainsi qu’aux gouverneurs des provinces, de sensibiliser la population sur les conditions d’hygiène à leur endroit. Elle a également exhorté les piétons de respecter les fleurs et gazons plantés au bord des routes, en informant que des mesures contraignantes seront prises à leur égard et aux chauffeurs de véhicules de veiller à ce que les passagers ne jettent pas des bouteilles et résidus des aliments sur les routes à travers les fenêtres.
La première Dame burundaise a, à cette occasion, interpelé à tout burundais de prendre des engagements afin de résoudre cette problématique de la pollution urbaine. Selon elle, le mouvement « Zéro déchets » s’inscrit parmi les initiatives déjà réalisées par le gouvernement burundais dans le cadre de la protection de l’environnement. Elle a en outre encouragé les Burundais et surtout les jeunes à collecter les déchets et à penser comment les transformer en produits essentiels tels que les pavés à utilisés dans la construction et d’autres.