• lun. Avr 29th, 2024

Le renforcement de la transparence et de la confiance mutuelle s’avère nécessaire pour arriver à  la vision 2040-2060

ByAdministrateur

Avr 2, 2024

BUJUMBURA, 29 mars (ABP) – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, l’ambassadeur Albert Shingiro, a tenu jeudi le 28 mars une réunion regroupant les membres du corps  diplomatique et consulaire accrédités au Burundi et des organisations internationales et nationales dans le cadre du renforcement de la transparence et de la confiance mutuelle.

L’ambassadeur Shingiro a indiqué que cette réunion avait pour objectif de présenter la situation générale dans le pays et dans la région, ainsi que la position du Burundi sur les défis et enjeux globaux auxquels le monde est confronté en ce moment.

Sur le plan politico-sécuritaire, il a fait savoir qu’il réside, au cœur de chaque Burundais, un désir de liberté, condition sine qua non de son intégrité et existence. Les valeurs démocratiques, de justice, de l’état de droit, de la liberté d’expression, de la liberté de la presse, de la réunion et des droits de l’homme sont déjà ancrées dans les habitudes des Burundais, a-t-il dit.

En matière de développement économique, il a déclaré que le gouvernement du Burundi avance sur son chantier de combat contre la pauvreté, d’où la naissance de la vision d’un Burundais pays émergeant en 2040 et développé en 2060. « Loin d’être une utopie, cette vision s’accompagne d’objectifs dont l’atteinte est éminemment possible grâce à la mise en œuvre d’actions concrètes et ciblées ainsi qu’au changement de mentalités comme condition à tout développement du peuple », a-t-il souligné.

Au niveau régional, le Burundi attache une grande importance aux projets intégrateurs dans les domaines prioritaires d’intérêt commun tels que l’énergie, le transport et les infrastructures. Le projet conjoint du chemin de fer à écartement standard entre le Burundi, la Tanzanie et la RDC est aussi une importance capitale pour le pays, a-t-il poursuivi.

Ce chemin va servir de pont non seulement entre les trois pays, mais aussi entre les deux océans atlantiques et indiens. La construction de ce chemin de fer permettra au Burundi d’identifier l’exploitation du nickel dont les réserves sont classées parmi les dix premières dans le monde.

Le ministre Shingiro a aussi fait remarquer que le pays dispose de minerais critiques comme le lithium, le cobalt, les terres rares et les 3T qui devraient générer des revenus importants pour le pays grâce notamment à la liaison ferroviaire avec le port de Dar-Es-Salaam et le marché congolais.

En effet, le Burundi a opté pour une bonne gouvernance, la condition de stabilité des institutions étatiques et la sensibilisation de la population dans le sens que la démocratie motrice et la liberté reposent sur la capacité des citoyens à faire des choix sereins et murement réfléchis, a-t-il renchéri.

De plus, le gouvernement du Burundi a entamé, depuis 2021, un combat contre la corruption, les malversations économiques et l’injustice. Les résultats sont satisfaisants même si ce combat, qui est de longue haleine, doit se poursuivre avec la même intensité et détermination, a annoncé l’ambassadeur Shingiro.