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La communication pour le changement social et comportemental doit être une priorité pour atteindre la vision nationale

ByAdministrateur

Avr 24, 2024

CANKUZO, 22 avr (ABP) – Le changement social et comportemental est une étape incontournable dans la réalisation de la vision nationale « Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 », a indiqué M. Jean Marie Nsavyimana, psychologue social, travaillant au sein de l’association des Femmes Juristes du Burundi AFJB, lors d’une interview accordée à l’ABP, la semaine dernière.

Selon M. Nsavyimana, la promotion de la communication faciliterait ce changement pour la réussite de cette vision, indiquant que le changement social et comportemental vise à comprendre et faciliter le changement des comportements ainsi que des normes de la société, des attitudes, des croyances, etc.

De plus, suite à la destruction de l’environnement, certaines coopératives se lamentent du manque des matières pour la mise en œuvre de leurs métiers comme c’est le cas de la coopérative de vannerie « Turwanye ubunebwe» œuvrant en commune Cendajuru. La situation est ainsi alors que les autorités provinciales ne cessent d’interpeller toute la population à couper court avec tout comportement pouvant bloquer le développement.

Vue des membres de la coopérative « Turwanye ubukene »

Le psychologue Nsavyimana, se réjouit qu’après les crises socio-politiques ayant déstabilisé le rythme de développement, la population a recommencé la vie par création des affaires pouvant générer de revenus, citant la création de coopératives et groupements de solidarité présents au niveau des collines.

Malgré cela, M. Nsavyimana a indiqué que le capitalisme persiste suite aux moyens limités qui se manifestent dans la société d’une manière générale. M. J. Marie propose le retour de l’éducation autour du feu pour servir de base au bon comportement des jeunes dès le bas âge, mais surtout la communication à tous les niveaux dans le cadre de favoriser le changement social et comportemental pour le succès de la vision. La population doit alors travailler d’arrache-pied, prioriser la scolarisation de leurs enfants, pour qu’on n’observe plus des cas d’abandon scolaire, poursuit-il.

D’après lui, le rôle des jeunes dans la construction du Burundi émergeant en 2040 et développé en 2060 reste indéniable.  Il les conseille d’être flexibles, à se créer de projets innovants de développement, tenant compte de leur capacité, compétence et vocation, au lieu de s’appeler toujours chômeurs, alors qu’ils sont assez mûrs pour travailler. Il salue, par ailleurs, l’initiative du gouvernement pour la multiplication des écoles, des infrastructures sanitaires et se réjouit de la mise en place des banques de financements entre autres la banque des femmes, le PAEEJ, la BIJE.  Ceci donne l’espoir de développement des ménages et du pays. M. Nsavyimana plaide, néanmoins, pour la création des marchés d’écoulement de la production afin d’éviter les pertes de la part de la population. Il plaide également pour la confection des livres de collection de rapports annuels montrant le niveau de mise en œuvre de cette vision