BUJUMBURA, 27 sept (ABP) – L’agronome communal de Kanyosha en province Bujumbura (ouest du Burundi), Trinité Nduwimana, a persuadé qu’une bonne production caféicole dépend de l’entretien par la taille du champ de caféiers, leur fumage en engrais minéraux, organiques et la pulvérisation du champ pour le protéger contre la punaise du caféier.
Dans une interview accordée à l’ABP jeudi le 26 septembre 2024, après une démonstration de la taille du caféier et la pose d’une litière dans le champ, Trinité Ndiwimana a d’abord appelé les caféiculteurs à suivre les conseils des agronomes et moniteurs agricoles à leur disposition. Il a fait savoir que trois sortes de taille sont envisagées en caféiculture.
La taille d’entretien des champs de caféiers; la taille pour augmenter la production et la taille pour renouveler les champs de caféiers. Selon notre source, la première taille, celle d’entretien se fait en enlevant les petites branches sèches sur le tronc du caféier ainsi toutes les branches improductives et le caféiculteur le fait chaque fois qu’il se rend dans le champ.
La deuxième taille celle d’augmenter la production, se fait une fois l’an, après la récolte et on coupe les branches chétives et les branches non productives au pied du caféier et on vérifie si le pied a plus de trois arbustes, on coupe le surplus afin d’en garder trois qui sont vigoureux et productifs, le 3ème et dernière sorte de taille est celle de renouveler les vieux champs de caféiers.
Il a signalé qu’il ne se fait que quand le champ est vieux et quand la production va en crescendo. A cet effet, le théiculteur est appelé à couper tous les arbustes sur tous les pieds en champ, après la régénérescence des pieds, il devra couper les arbustes chétifs afin d’en garder trois qui sont vigoureux qui se mettront à produire du bon café.
En plus de la taille, on est tenu à mettre dans le champ de caféiers des herbes à 30 cm du pied et perpendiculairement à l’érosion et la pente du sol a insisté Nduwimana signalant qu’on respecter 30cm au niveau du pied afin que les insectes ne grimpent pas pour contaminer les caféiers.
On le fait avec le début de la saison sèche au mois de juin quand il y a encore de l’humidité du sol jusqu’en février pour que ces herbes pourrissent et deviennent du fumier organique et on ajoutera des engrais chimiques a dit l’agronome.
Signalons que ceci fait suite à la volonté du gouvernement burundais de revaloriser la culture du café par l’augmentation de la production du café et diversifier les sources de devises.