BUJUMBURA, 8 oct. (ABP) – À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la kinésithérapie célébrée chaque année le 8 septembre, le directeur général du Centre professionnel de kinésithérapie Déo Ndayishimiye a tenu dans l’après-midi du lundi le 7 octobre 2024 à Bujumbura, une conférence de presse à l’endroit de la presse afin de communiquer sur les réalisation et les perspectives d’avenir.
Au moment où cette journée coïncide cette année avec les cinq ans d’existence de ce centre, Ndayishimiye a fait savoir que ce centre a organisé trois activités à cet effet. A titre d’exemple, le 27 septembre 2024 il y a eu un atelier scientifique dans le sens d’améliorer la qualité de soins, une occasion aussi de mettre en exergue ce qui peut être amélioré surtout dans l’orientation et le circuit du patient.
La date du 12 octobre 2024 sera une journée sportive au jardin public, sous le thème : « luttons ensemble le mal du dos ».
Il a expliqué que ce thème n’a pas été choisi au hasard. La plupart des patients qui sont accueillis à ce centre souffrent des pathologies liées au dos, a-t-il informé. Selon toujours lui, cette journée sera aussi une occasion de soigner gratuitement ces patients et accompagner les personnes âgées seront.
Selon toujours Ndayishimiye la 3ème et dernière journée sera consacrée à la célébration du 5ème anniversaire du centre où un atelier scientifique sur mal du dos sera organisé.
À propos des réalisations du centre, il a fait remarquer que depuis sa création en 2019, ce centre s’était focalisé sur la kinésithérapie des personnes âgées et aussi orienté dans le sens de trouver un orthophoniste, le renforcement des capacités du personnel ou on a organisé beaucoup d’ateliers scientifiques pour d’abord renforcer les capacités du personnel soignant de ce centre. Le centre s’est, également, orienté à la kinésithérapie pré et post natal, en mettant l’accent particulier sur l’accompagnement de la femme enceinte sur le premier secours émotionnel et sur l’orthophonie (troubles du langage et le trouble de la digitation). Ndayishimiye fait remarquer le service orienté aux personnes qui manifestent des séquelles liées à l’AVC, troubles du langage mais aussi qui ont besoin de rééducation intensive a été instauré.
Selon toujours lui, durant ses cinq années d’existence, le centre a développé le service d’appareillage orthopédique où on fabrique les prothèses, les orthèses et autres appareils nécessaires pour la réadaptation.
A propos des perspectives d’avenir, il a mentionné qu’on vise à développer le Centre professionnel de Kinésithérapie en trois volets. Le premier volet sera d’équiper davantage le centre parce qu’il y a un manque d’accessibilité géographique et financier des patients qui viennent de l’intérieur du pays pour se faire soigner. Il y a, aussi, un besoin de la radiographie et l’échographie sur place pour le service d’imagerie médicale, a-t-il mentionné.
Le deuxième volet est un cadre où les patients se mettent ensemble pour contribuer à avoir une carte de fidélité pour aider une personne qui n’a pas de moyen pour se faire soigner.
Le troisième volet, a-t-il poursuivi, consiste à étendre les services du Centre professionnel de kinésithérapie sur tout le territoire national pour que les patients puissent bénéficier des soins sans dépenser beaucoup de moyen notamment les frais de déplacement et d’hébergement.
Depuis sa création, le centre a été confronté à plusieurs défis majeurs. L’un des principaux problèmes réside dans la distinction entre la kinésithérapie et le massage relationnel, ce qui a généré un besoin urgent de sensibilisation au sein de la communauté elle-même. Un autre défi significatif est le manque de personnel qualifié. De plus, le centre fait face à des obstacles dans l’établissement de partenariats avec les mutualités. Il est crucial d’expliquer aux assureurs l’importance de la kinésithérapie dans le cadre de la mutualité pour garantir que les patients aient accès à ces soins essentiels sans obstacles financiers.
Il convient de noter que le centre accueille environ 60 patients par jour, ce qui souligne l’importance d’améliorer ses services et ses ressources pour répondre efficacement à cette demande croissante.