BUJUMBURA, 9 oct. (ABP) – Le Président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a participé mercredi le 9 octobre 2024, à la remise des infrastructures portuaires érigées dans le cadre du projet de modernisation du port de Bujumbura, sur le don du peuple japonais, a constaté l’ABP sur place.
Dans son discours, le Chef de l’Etat a, d’abord, rappelé que le transport permet la communication et l’échange des marchandises entre le Burundi et les pays voisins via le lac Tanganyika et partant, d’être connecté à la partie méridionale de l’Afrique.

Selon lui, ce projet de modernisation du port de Bujumbura, qui s’aligne à la vision du Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060, a pour objectif d’améliorer les infrastructures et l’accessibilité dans toutes les zones, afin d’engager le pays vers la transformation structurelle pour une économie durable .
En effet, ce chantier naval moderne du port de Bujumbura vient répondre aux besoins énormes de réparer et d’inspecter les bateaux immatriculés au Burundi qui devraient faire recours au port de Kigoma (Tanzanie) et Kalemi (RDC) en cas de récupération, a-t-il poursuivi. Désormais, les bateaux du Burundi ainsi que d’autres bateaux pourront être réparés dans ce chantier, a-t-il annoncé.
Ces infrastructures permettront d’augmenter considérablement le volume de marchandises manutentionnées et devraient également permettre de réduire les coûts de transport. En plus, de stimuler l’économie du Burundi en améliorant l’efficacité du transport lacustre ; contribuer aux efforts de la communauté d’Afrique de l’Est pour faciliter la distribution et le commerce en vue d’améliorer l’économie régionale.
A cette occasion, Ndayishimiye a remercié le gouvernement japonais, pour son appui multiforme, dans la réalisation de plusieurs projets de développement du pays et surtout dans l’amélioration des infrastructures de transport.
Signalons que ce projet a été mis en œuvre dans le cadre de l’aide non remboursable japonaise, d’une valeur 3.518.000.000 yens japonais soit : environ 31 millions de dollars américains, équivalant à 100 milliards de francs burundais.