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Faible adoption des méthodes contraceptives modernes

ByAdministrateur

Déc 9, 2024

BUJUMBURA, 29 nov (ABP) – Le médecin provincial de Bujumbura (ouest du Burundi), Jean Paul Ndayishimiye appelle les couples de sa province à plus d’utilisation des méthodes contraceptives, afin de stopper rythme de l’augmentation de la population qui est en déphasage avec l’augmentation des ressources pour vivre.

Dans une interview accordée à l’ABP, jeudi le 28 novembre 2024, il a souligné que moins de 20% appliquent les méthodes contraceptives, une femme met au monde 6 enfants en moyenne. Il s’inquiète que l’atteinte de la vision 2040 et 2060 où on prévoit que chaque ménage mettra au monde 3 enfants en 2040, tandis qu’en 2060, un ménage mettra au monde 2 enfants afin de bien cheminer dans le développent.

Selon Dr Ndayishimiye, il n’y a d’autres solutions de rechange que la bonne adoption de ces méthodes afin de bien planifier les naissances. Il a fait savoir que les femmes qui accouchent à domicile restent nombreuses et signale que les agents de santé communautaire (ASC) doivent fournir beaucoup d’efforts, pour convaincre les mères la consultation prénatale, post natale et accoucher dans les structures de soins.

Plus de 60% de femmes de cette province accouchent dans les formations sanitaires, mais il faut revoir en hausse ce taux, a-t-il mentionné, soulignant que dans le programme national de la santé de la reproduction (PNSR), le constat est qu’il y a des mères qui se font consulter après la naissance et je dois avouer que nous sommes dans l’obligation de les sensibiliser à la consultation et une méthode à adopter. Une des causes de la faible adoption des méthodes contraceptives est la divergence entre l’application des méthodes modernes du PNSR et celle des méthodes traditionnelles soutenues par l’église catholique. Sur ce point Ndayishimiye reconnaît la contribution des églises dans la planification familiale et suggère qu’il y ait une évaluation. Afin d’analyser le degré de contribution de chaque méthode, dans l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive (SSR).