CANKUZO, 26 jan (ABP) – Le ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Mme Marie Chantal Nijimbere interpelle les autorités administratives de la province Cankuzo, de fermer tous les magasins du ciment ne respectant pas les prix fixés par le gouvernement. C’était ce mercredi 25 janvier 2023, lors d’une réunion qu’elle a tenue à l’endroit de la population de cette province pour s’enquérir de leurs préoccupations, a appris l’ABP sur place.
Dans son mot d’accueil, le gouverneur de cette province, M. Boniface Banyiyezako a indiqué que la province possède des potentialités de richesse via les lieux touristiques qu’elle regorge, s’ils sont aménagés. Il a parlé du parc national de la Ruvubu, du rituel du sacré cœur de Jésus, du paysage protégé, des eaux thermales « amashuha », etc.
Le ministre Marie Chantal Nijimbere, a fait savoir que les lieux touristiques au Burundi sont aménagés par les entrepreneurs sous l’autorisation du gouvernement.
Elle a interpellé la population à s’atteler aux travaux de développement pour accroître le rendement dans tous les domaines afin de pallier à la cherté des produits sur les marchés, car, a-t-elle expliqué, le système d’importation de différents produits engage les dépenses des devises. Elle a mis en garde les spéculateurs des prix des produits Brarudi et du ciment révélant que les prix reconnus par la loi ont été fixés suivant les lieux d’installation des petits commerçants.
Pour signifier que les détaillants s’approvisionnement en ces produits depuis les dépôts qui les disposent en provenance des mégas. Le même circuit est considéré pour le ciment, a-t-elle ajouté. Selon elle, celui qui les vendent à coût élevé en bénéficie doublement, il est fraudeur, il ne paie pas les impôts pour le deuxième bénéfice
Ces mêmes autorités doivent veiller à la bonne gestion de ces produits qui sont d’ailleurs à quantité insuffisante, selon elle.
Toujours dans la page commerce, la ministre Nijimbere a recommandé les entrepreneurs à se priver de mettre sur le marché les produits transformés dans leurs usines, sans avoir l’autorisation de BBIN de peur qu’elles ne soient nuisibles à la santé.