BUJUMBURA, 26 jan (ABP) – L’association Solidarité pour les prisonniers et leurs familles (Ntabariza-SPF) a animé le jeudi 26 janvier, une conférence de presse pour donner son point de vue par rapport aux mesures qui pourraient être prises pour le désengorgement des prisons.
Le représentant légal de Ntabariza-SPF, Jean Marie Nshimirimana a d’abord signalé que l’association remercie le ministre de la justice, Mme Domine Banyankimbona pour son discours tenu dans la province de Gitega en rapport avec l’allégement des peines des prisonniers. Selon lui, l’association Ntabariza salue cette initiative du ministre de la justice car la fierté de Ntabariza serait de voir toutes les prisons du Burundi désengorgées le plus tôt possible. M. Nshimirimana a demandé au ministre ayant les droits de l’homme dans ses attributions, et celui de l’intérieur d’effectuer des visites dans les milieux carcéraux, afin de constater les différents défis qui causent les emprisonnements non nécessaires, qui pourraient être remplacés par d’autres sanctions comme le payement d’amandes, parce que l’engorgement provoque beaucoup de problèmes comme le manque de nourriture en qualité et en quantité, les maladies et autres.
Le représentant légal de Ntabariza demande que de petites infractions soient aussi punies par de petites sanctions au lieu de l’emprisonnement.
L’association Ntabariza a profité de l’occasion pour interpeller tout Burundais épris de bonne fois pour que la question de l’emprisonnement soit résolue. Elle invite spécialement l’assemblée nationale, le sénat, la CNIDH et les confessions religieuses du Burundi pour aider à plaider pour la cause des prisonniers entassés dans les prisons. L’association Ntabariza demande en outre aux organismes non gouvernementales nationales et internationales de converger leurs forces pour aider à trouver des solutions en rapport avec la réintégration des prisonniers dans leurs familles respectives.
Pour les prisonniers qui auront la chance d’être libérés grâce aux mesures prises par le gouvernement du Burundi, l’association Ntabariza demande à ces derniers de se convertir, abandonner tout mauvais comportement et s’atteler aux projets de développement.
Au niveau de leur entourage, la population burundaise est demandée d’accueillir ceux qui seront libérés et de les aider selon ce dont ils auront besoin, le représentant légal de Ntabariza expliquant que celui qui a été emprisonné, une fois changé de comportement peut même contribuer dans le développement du pays comme d’autres citoyens