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ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Le CNC veut que chaque journaliste engagé dans un médium bénéficie d’un salaire décent comme d’autres salariés

ByAdministrateur

Jan 27, 2023

BUJUMBURA, 26 jan (ABP) – Le Conseil de la Communication s’est engagé à valoriser le métier de journalisme par rapport au traitement salarial. Ainsi chaque journaliste qui preste doit bénéficier d’un salaire comme d’autres salariés. C’est l’annonce faite par la présidente du CNC, Mme Vestine Nahimana, le mardi 24 janvier 2023, lors d’une conférence organisée par l’aumônerie des journalistes catholiques. C’était à l’occasion de la célébration de la fête patronale de Saint François de Sales, patron des journalistes et des écrivains.

Mme Nahimana a fait savoir que le CNC a compris qu’il y avait plusieurs journalistes ayant des cartes de presse alors qu’ils n’étaient même pas journalistes et compris que les journalistes sont en train de prester dans les médias alors qu’ils ne sont pas même payés. Le CNC a donc décidé d’introduire de nouvelles cartes de presse avec certaines conditions notamment être détenteur d’une carte de presse et avoir un contrat de travail « pour éviter une forme de chômage déguisé pour être des fonctionnaires comme les autres ». Mme Nahimana a interpellé les médias à s’y conformer. Elle a annoncé que pour mieux protéger les journalistes, le CNC veillera à l’avenir, à ce que chaque média soit autorisé, « après avoir démontré qu’il va bien traiter ses journalistes ». Par rapport au traitement inférieur des journalistes burundais dont le salaire est inférieur à celui de leurs confrères des autres pays, la présidente du CNC a fait savoir qu’il faut relativiser du moment que les journalistes ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat mais plutôt des fonctionnaires contractuels par rapport aux médias qui sont sur le territoire burundais. Pour cette raison, « le CNC veuille pour que les médias qui demandent des autorisations aient des moyens, des capacités nécessaires pour pouvoir traiter les journalistes burundais au même titre que les autres journalistes étrangers », a-t-elle indiqué.