BUJUMBURA, 23 juin (ABP) – A la troisième journée de la croisade, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a profité de cette occasion pour partager des enseignements, aux adultes, au stade de Maramvya, tandis que la première dame, Angéline Ndayishimiye s’est entretenue avec les jeunes, à l’hôtel Green City du même endroit.
Le président Ndayishimiye a insisté sur l’amour en général et familial en particulier ainsi que sur l’unité des Burundais.
Le président de la République a indiqué que les coutumes burundaises diffèrent de celles des autres pays. Il y a des coutumes qu’on veut importer alors qu’elles ne peuvent pas être pratiquées au Burundi. Il a montré que la succession des femmes est difficile à appliquer au Burundi.
Il a indiqué qu’après le mariage l’homme et la femme deviennent une seule chaire. Si l’un des conjoints ne l’a pas signalé pour changer, le couple a, comme régime matrimonial, la communauté des biens. Il doit travailler pour ses enfants et lutter contre la pauvreté.
Le chef de l’Etat a signifié que c’est Dieu qui unit la famille. Ainsi, il a demandé aux conjoints de s’aimer, de se comprendre, de se faire confiance mutuellement. Il leur a exhorté de ne pas gaspiller la richesse familiale en l’offrant aux concubins. Il leur a suggéré d’animer le dialogue en famille, en racontant aux enfants des contes et des légendes tel que nos aïeux le faisaient, traditionnellement. Les enfants s’identifient à leurs parents et imitent ce qu’ils font, que ce soit bon ou mauvais. Le président de la République a conseillé les participants d’être de bons leaders en famille et de s’unir avec Dieu.
Pour sa part, la première dame a, indiqué aux jeunes que rien ne peut empêcher la volonté de Dieu de s’accomplir. Elle leur a recommandé de s’unir en leur signifiant que dans le pays règne, aujourd’hui, la paix et la sécurité grâce à l’unité des Burundais.
Elle a invité les jeunes burundais, toutes ethnies confondues, à changer le Burundi par des bonnes actions, à être l’œil et l’oreille du pays. Une fois soudés, même Satan ne pourra pas foncer puisque Dieu sera là, a-t-elle rassuré.
Dieu aime qu’on le respecte, qu’on le comprenne, qu’on le loue et qu’on le suive. L’unité fondée sur la prière et le respect de Dieu devient forte. La première dame a recommandé à ces jeunes de la province Bujumbura de procéder comme Salomon, en demandant le don de la sagesse et de l’intelligence.