BUBANZA, 2 août (ABP) – L’association de la riziculture et de la pisciculture (rizipisciculture), est jugée plus rentable par la « Coopérative Agro-Pastorale et Commerciale de Buramata » (CAPCOBU), en commune Gihanga (nord-ouest du Burundi), apprend-on sur place.
Comme constaté par l’ABP, lundi le 31 juillet 2023, cette coopérative a implanté son champs d’expérimentation de deux ares, pour la rizipisciculture, sur cette colline de Buramata. Elle y a planté du riz et deux sortes de poissons, à savoir les tilapias et clarias. Selon le président de cette coopérative, M. Élie Niyongere, le coût de main d’œuvre et de production, diminue car, ces poissons se nourrissent des herbes et des insectes se trouvant dans le champ. Ils font le sarclage. Ces poissons y laissent des engrais organiques, ce qui fait que des engrais chimiques ne soient plus nécessaires. Il indique que, sur ce petit lopin de terre d’expérimentation, la production du riz a passé du simple au double.
Comme constaté, la coopérative a pêché 246 kg de poissons dont 107 kg de tilapia et 139 kg de claria, qui ont été vendus à 2 738 000 Fbu. M. Niyongere affirme qu’avec cette rizipisciculture, la coopérative a beaucoup gagné. Il dit que la coopérative prévoit étendre cette rizipisciculture dans d’autres propriétés à sa disposition. Il promet, aussi, que les membres de cette coopérative apprendront cette pratique pour l’extension, même dans leurs champs privés, mais craint que des moyens financiers risquent de freiner le projet pour certains. M. Niyongere demande aux services techniques de l’Etat et aux différents partenaires au développement, d’appuyer financièrement et en renforcement des capacités en rizipisciculture. A noter que cette coopérative comprend 31 membres dont 11 femmes, et pratique cette activité sur environ 15 hectares