GITEGA, 12 oct (ABP) – Le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, M. Gervais Ndirakobuca, a indiqué mardi le 12 octobre, à Gitega (centre du Burundi) que le gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre effective du Cadre de Sendai dans la prévention des risques et la gestion des catastrophes.
Il a fait cet engagement lors de la déclaration livrée dans le cadre de la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes traditionnellement célébrée le 13 octobre mais qui sera fêtée au Burundi le 18 octobre dans la province Kirundo où on déplore la survenance du déficit hydrique récurrent qui cause la famine au sein des ménages et provoque, à maintes reprises, des déplacements internes de la population ou vers les pays limitrophes. Les festivités se feront sous le thème « Ensemble pour un monde plus sûr et résilient ».
Le ministre Ndirakobuca a signifié que compte tenu de l’impact des catastrophes sur les communautés, leurs biens et l’Environnement, les Nations Unies ont décidé, à travers la Résolution 64/200 du 21 décembre 2009, de célébrer la journée internationale de la réduction des risques de catastrophes le 13 octobre de chaque année.
La célébration de cette journée constitue un cadre propice d’évaluer les efforts consentis pour réduire les pertes environnementales et les pertes en vies humaines. C’est aussi une opportunité de sensibiliser les communautés sur la réduction de la vulnérabilité et l’accroissement de la résilience face aux catastrophes.
Pour cette année, la célébration de cette journée est axée sur la 6ème cible du Cadre de Sendai
qui se focalise sur la coopération internationale pour aider les pays en voie de développement à réduire les risques de catastrophes et les pertes dues aux catastrophes. Le ministre Ndirakobuca a poursuivi en expliquant que la coopération internationale en faveur des pays en développement est essentielle pour accroître la résilience des communautés face aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes et aux risques de catastrophes anthropiques. Il a fait savoir que des efforts ont été consentis pour réduire l’impact de ces risques sur les communautés et l’environnement, à travers une coopération active entre le gouvernement du Burundi et ses partenaires.
Grâce à cette coopération active, a signalé le ministre en charge du Développement communautaire, des réponses aux situations d’urgence ont été apportées, tandis que d’autres sont en cours. Il a ensuite évoqué les réalisations importantes enregistrées ou en cours d’exécution. Il a notamment signalé les victimes d’inondations de Gashi et Gitaza en province Rumonge qui ont été relocalisées en 2018 à Mayengo dans la commune Rumonge où ils mènent une vie décente. Des solutions durables ont été aussi apportées aux victimes du glissement de terrain survenu en décembre 2019 à Nyempundu dans la commune Mugina, province Cibitoke, où 250 maisons semi-durables ont été construites à Gisheke où une école primaire sera bientôt construite, et le pont Nyabutindi a été réhabilité pour qu’on puisse y accéder. Des ménages locataires et victimes d’inondations à Gatumba dues au débordement des eaux de la rivière Rusizi ont bénéficié des frais de location pour trois mois, tandis que les ménages des propriétaires des maisons détruites qui ne peuvent plus retourner dans les zones d’origine seront installés dans une autre zone en cours d’identification.
Le ministre Ndirakobuca a indiqué que le gouvernement du Burundi remercie vivement tous ses partenaires qui contribuent, de manière visible, à réduire les souffrances des communautés affectées par des urgences. Le gouvernement les encourage à appuyer la Plateforme nationale de prévention des risques et de gestion des catastrophes, la préparation de la réponse aux différents types de catastrophes en général et dans la lutte contre la propagation de la Covid-19 en particulier.