BUJUMBURA, 7 juin (ABP) – Le club culturel « Amagaba », a procédé lundi le 7 juin 2021, à Bujumbura, au lancement officiel du festival appelé « Umukozo » (mélange), sous le thème « Akaranga kanje n’iteka ryanje » (ma culture mon honneur), qui aura lieu le 4 juillet 2021 à l’entente sportive de Bujumbura, a-t-on constaté sur place.
Selon M. Claude Niyuhire, le président de ce festival Umukozo, le mot « Umukozo » vient du verbe « Gukoza » (mélanger).Dans son mot d’ouverture des cérémonies, le conseiller culturel au ministère de la Communauté est africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la culture, M. Rénovat Ndihokubwayo, a de ce fait encouragé ledit club d’avoir organisé ce festival, et d’aller de l’avant dans ses œuvres qui visent à accompagner le Burundi à promouvoir la culture de nos ancêtres.
Par-là, il a expliqué que ce festival sera mélangé de différentes choses, précisant que l’objectif est de faire connaitre que le Burundi ne peut s’auto développer sans la présence de la culture.
Il a en outre signalé que l’idée d’organiser ce festival Umukozo par le club culturel « Amagaba » en compagnie d’autres clubs culturels comme abagumyabanga, ihunja, intatana, gishora, est née du fait que le groupe culturel Amagaba ne voulait pas travailler en solo dans la promotion de la culture burundaise.
Par ailleurs, a poursuivi M. Niyuhire, l’avantage de ce festival n’est que de faire aimer la culture burundaise à tout burundais.
Selon Abbé Adrien Ntabona, qui était l’invité dans ces cérémonies, un pays ne peut pas se développer normalement sans qu’il n’ait pas de culture. Pour qu’un cultivateur ait de la production suffisante, il faut qu’il fertilise son champs en mettant des engrais chimiques dans son champ. »
Rappelons que ce festival sera la première édition et se poursuivra même dans les années à venir, a rassuré le président de ce festival. Il a profité de cette occasion pour interpeller tout un chacun de redynamiser la culture de base qui permet à la population de bien éduquer ses enfants à travers les danses traditionnelles, les théâtres etc…, et de reconnaitre que notre pays figure parmi d’autres pays en voie de développement, ajoutant que pour y remédier, il faut qu’il y ait une combinaison de nos mœurs et culture, affirmant que cela redorera l’image du Burundi au niveau internationale.