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Onze familles sommées de remettre dans trois mois une propriété occupée illégalement 

ByAdministrateur

Mar 7, 2022

CIBITOKE, 4 mars (ABP) – La Commission nationale des Terres et autres Biens (CNTB) a donné un délai de trois mois, jeudi 3 mars 2022, aux chefs de onze familles ayant construit illégalement, dans la propriété d’un nommé Ladislas Babiryababigaya, située à Nasagarare, colline et commune Murwi, en province Cibitoke (nord-ouest du Burundi).

Cela a été déclaré par le responsable du suivi des activités de la CNTB en province Cibitoke, M. Godefroid Ntahondi, et chef de mission d’une équipe envoyée pour vérification de l’exécution de la décision 805 de la CNTB tranchant pour la famille Babiryababigaya, obligeant les occupants illégaux de s’entendre avec ledit propriétaire.

Selon des témoignages des habitants du chef-lieu de la commune Murwi, 33 familles se sont installées progressivement dans cette propriété de Babiryababigaya et celle d’un certain Ernest Ntukamazina, à partir de 1991, fuyant les combats qui se déroulaient dans leurs collines d’origine.

Par après, les propriétaires ont saisi la CNTB pour régler leur litige avec ces occupants illégaux de leurs propriétés. La CNTB a tranché en leur faveur en 2018. Pour ce, 22 familles qui ont construit du côté de Ernest Ntukamazina se sont exécutés, en payant 450.000 FBu par parcelle construite.

Cependant onze familles qui devraient s’entendre avec l’autre famille, ont résisté. Ce qui a poussé Babiryababigaya à retourner à la CNTB, pour réclamer la mise en exécution de la décision 805, réhabilitant ce dernier. Ainsi, une équipe de la CNTB a été envoyée pour vérification à base d’un croquis, des occupants de onze parcelles que réclame la famille Babiryababigaya. Après vérification, un délai de trois mois a été accordé par la CNTB aux occupants illégaux, pour s’entendre avec le propriétaire Babiryababigaya. Passé ce délai, la CNTB va user de ses compétences pour réhabiliter le propriétaire et faire sortir les récalcitrants.

Des questions ont été posées et ont reçu des réponses, tandis que pour ceux qui ne sont pas satisfaits, Monsieur Ntahondi leur a conseillé de recourir aux autres instances, sans oublier celle de la CNTB.