MWARO, 16 mars (ABP) – Le vice-président du sénat burundais Mme Denise Ndadaye en compagnie des parlementaires élus dans la circonscription de la province Mwaro a tenu mardi 15 mars 2022 en commune Kayokwe, une réunion d’échange avec les responsables administratifs et les chefs de services provinciaux, dans le cadre des vacances parlementaires.
Le gouverneur de Mwaro M. Gaspard Gasanzwe, a fait savoir aux parlementaires en place que l’éducation est au niveau appréciable. Il a précisé que dans l’examen d’Etat de l’année scolaire écoulée, la province a occupé la troisième place au niveau national et dans le concours de 9è année fondamentale, elle a fait un pas rétrograde signifiant qu’elle a occupé la 12e place, alors que dans le concours de l’exercice précédent, elle avait pris la 11e place au niveau national.
Même si la situation de l’éducation à Mwaro est ainsi, des défis qui hantent ce secteur ne manquent pas. Le directeur provincial de l’éducation M. Omer Barandagiye a affirmé que les conditions dans lesquelles les enseignants et les élèves travaillent nécessitent une amélioration. Il a cité l’insuffisance des bancs pupitres, des salles de classe construites par la population mais inachevées, le manque d’enseignants qualifiés et des matériels didactiques en quantité insuffisante. M. Barandagiye a également exprimé le besoin des lieux d’aisance pour certaines écoles et le déplacement pour les directeurs communaux de l’éducation afin de faciliter le contrôle.
Il a aussi évoqué des cas d’abandon scolaires signalant que les causes sont entre autres la pauvreté, les grossesses non désirées, les maladies et les transferts d’une école à une autre.
De toutes ces préoccupations, Mme Ndadaye a dit que la résolution des problèmes qui surviennent dans l’éducation est la part de tout un chacun. Elle a indiqué aussi que l’éducation est la mère des autres secteurs qu’il faut bien gérer.
Elle a demandé les responsables administratifs et les chefs de services provinciaux de former des associations tant zonales, communaux que provinciaux pour collaborer et dialoguer avec les diasporas, faisant remarquer qu’il sera facile de collecter les contributions en vue de résoudre certains problèmes comme construire des lieux d’aisance, acheter des livres et autres sans toutefois attendre l’intervention de l’Etat.