BUJUMBURA, 14 juin (ABP) – Les coopératives apportent une contribution remarquable au développement économique de la commune Gihanga, a souligné l’administrateur de cette commune de la province Bubanza (nord-ouest), M. Léopold Ndayisaba, au cours d’une interview accordée à la presse le jeudi 9 juin 2022, en marge de la visite du ministre en charge des technologies de l’information, Mme Léocadie Ndacayisaba, au centre de la congrégation des sœurs « Bene Mukama » hébergeant les personnes âgées.
L’administrateur Ndayisaba a indiqué que la majeure partie de la population communale s’attèle aux activités champêtres surtout pour la culture du riz, tandis qu’une autre partie s’occupe d’autres activités économiques variées, entre autres, l’élevage du gros bétail et du petit bétail, le commerce et l’artisanat. Il a, par ailleurs, précisé que la commune Gihanga s’est fixée l’objectif de travailler en coopératives pour augmenter la production. Un pas considérable a été franchi à travers la transformation des associations en coopératives, s’est-elle réjouie, signifiant que les associations sans but lucratif ne généraient pas de revenu.
L’administrateur Ndayisaba a signalé que la commune compte actuellement plus de 90 coopératives qui génèrent de revenu, sans oublier les coopératives Sangwe qui sont également actives au niveau de chaque colline de la commune.
Il a fait savoir que la population se réjouit de la récolte actuelle du riz, qui est bonne grâce à l’intervention du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Environnement qui, après avoir reçu les doléances des riziculteurs, a incité l’usine FOMI à leur octroyer toute la quantité des fertilisants organo-minéraux requis pour pouvoir fertiliser les champs rizicoles.
Selon cette autorité communale, cette récolte permettra aux coopératives rizicoles de rembourser les crédits contractés auprès des institutions de microfinance, et mener d’autres activités génératrices de revenu sans oublier de subvenir à d’autres besoins de nécessité.
Grâce à la campagne du mois-témoin lancée par le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, M. Ndayisaba a signalé que la commune peut collecter 60 millions contre 40 millions qui étaient collectés avant le lancement de cette campagne. La commune tire profit de ces taxes et impôts collectés, ce qui lui permet d’étendre son plan d’action dans tous les secteurs, a-t-il précisé.
Etant donné que les femmes sont considérées comme les piliers du développement des ménages, l’administrateur Ndayisaba a indiqué que les disputes dans les ménages et le phénomène de concubinage observés pendant la période de récolte du riz sont en voie de disparition suite à certaines mesures qui ont été prises pour éradiquer ces phénomènes qui handicapent le de développement de la commune.
Il appelle enfin sa population au respect du prix du riz tel que fixé par le ministère en charge de l’agriculture, tout en rappelant que le kilo du riz paddy coûte 1300 Fbu, tandis que le kilo du riz pulvérisé coûte 2300 FBu.