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Séance de sensibilisation contre le trafic des êtres humains

ByAdministrateur

Juin 23, 2022

CIBITOKE, 22 juin (ABP) – Dans le cadre du « Projet d’assistance juridique et de la sensibilisation à l’accès à la justice, pour les victimes de la traite des êtres humains au Burundi, l’Association Communautaire pour la promotion et la Protection des Droits de l’homme (ACPDH) a organisé, mardi le 21 juin 2022, au chef-lieu de la province Cibitoke, une séance de sensibilisation contre la traite des êtres humains, à l’intention des femmes de la commune Rugombo touchées par ce genre de trafic.

L’objet de réunion était d’échanger avec les participants, sur le phénomène afin de les informer sur l’existence de la loi No 1/28 du 29 octobre 2014 portant prévention et répression de la traite des personnes et protection des victimes de la traite.

Le Conseiller administratif et financier du gouverneur de la province Cibitoke, M. Narcisse Ntihabose, a dans son mot d’ouverture, salué l’organisation de cette activité, et a exhorté les participants à parler de leurs problèmes.

Après les présentations des facilitateurs, sur la loi en la matière et les assistances disponibles à l’ACPDH, plusieurs femmes touchées par la traite des êtres humains, ont fait des témoignages de leurs différentes formes d’exploitations encourues, à l’étranger ou au Burundi.

Comme elles venaient de prendre connaissance de la loi burundaise, contre la traite des personnes, bon nombre de victimes se sont confiées à l’ACPDH, pour demander assistances en leur faveur.

Pour l’animatrice de l’ACPDH, Mme. Gemsine Niyibimpa, son organisation qui ouvre pour la promotion et la protection des droits humains, offre de l’assistance juridique aux victimes de la traite des personnes humaines. Il s’agit d’une assistance directe au profit de la victime, ou son référencement vers une autre organisation partenaire, qui collabore avec l’ACPDH.

La même responsable recommande aux femmes de la province, à avoir un esprit critique sur des offres gratuites avec des avantages colossaux, et leur a fait savoir que rien n’est gratuit, dans les conditions normales. Elle les interpelle plutôt à l’esprit entrepreneurial, en créant elles-mêmes de petites IGR, et devenir maîtres de leurs entreprises.

D’après elle, c’est ce genre d’entreprises, qui leur procureront des revenus sûrs, par rapport à ceux qu’elles aillent chercher au Koweït ou en Arabie saoudite, a-t-elle souligné.