BUJUMBURA 26 avr (ABP) – L’office Burundais des recettes (OBR) a organisé le mardi 25 avril 2023, une réunion à l’endroit des femmes qui exercent le commerce transfrontalier, a-t-on constaté sur place.
M. Stany Ngendakumana, chargé de la communication dans l’OBR a indiqué que l’objectif de cette réunion était d’analyser les défis que rencontrent les femmes qui exercent le commerce transfrontalier.
Parmi ces défis, figurent entre autres la méconnaissance de la loi, les problèmes liés au viol et violence ainsi que les problèmes liés au mauvais traitement que subissent ces femmes au cours de leur commerce, a-t-il signalé.
En effet, suite à ces problèmes, M. Ngendakumana a signalé que l’OBR a pu mettre en place des mécanismes facilitant le commerce, notamment la mise en place d’un numéro vert « 500 » qui répond à toutes les préoccupations des contribuables pendant les jours de service et autre numéro « 71450450 », auquel toute personne peut appeler afin d’être secouru en cas de difficultés ou d’appréhension d’une fraude douanier ou fiscal.
De plus a-t-ajouté, l’OBR a également installé les boîtes à suggestion sur différents bureaux et a bien sensibilisé leurs employés d’être au bon service des contribuables afin que ces derniers puissent s’acquitter volontairement des impôts et taxes.
Le chargé de communication à l’OBR a également souligné que par rapport au passé, actuellement les fraudes douanières ont sensiblement diminué et on assiste aux femmes qui quittent très nombreuses le facteur informel pour s’immatriculer d’abord au numéro d’identification fiscale.
Il a interpellé les commerçants qui persistent dans la fraude et corruption à cesser cette mauvaise pratique. M. Ngendakumana a aussi énuméré différentes sanctions que peuvent rencontrent toute personne qui exerce le commerce frauduleux notamment l’emprisonnement de l’acteur, la saisi ou confiscation des marchandises et du matériel qui a aidé dans le transport. Il a fait remarquer que ces sanctions ont des conséquences premièrement sur le contribuable mais aussi sur le pays, car on se retrouve en danger public du fait que les projets de développement assigné par le pays ne sont pas convenablement exécutés.