BUJUMBURA, 29 mai (ABP) – Le premier ministre de la République du Burundi, Gervais Ndirakobuca est rentré, dimanche le 28 mai 2023, d’une mission de travail en Egypte où il a représenté le chef de l’État Evariste Ndayishimiye, dans une réunion organisée par les représentants de la banque d’Afrique de développement (BAD).
Dans une interview accordée à la presse, M. Ndirakobuca a indiqué que la réunion était centrée sur la sensibilisation des investisseurs en œuvre pour mettre en avant la protection de l’environnement. Il a ajouté que cette réunion a regroupé 4000 personnes qui ont représenté 81pays dont trois présidents (celui de l’Égypte, Comores et Zimbabwe).
Le chef du gouvernement a également signifié que les participants à la réunion ont analysé des défis qui handicapent les pays de l’Afrique. Ces défis sont relatifs à la malnutrition, au changement climatique et à l’énergie. Après échanges et débats, ils ont trouvé que depuis 2020 à 2030, ils auront besoins d’un montant estimé entre 1.300.000.0000 et 1.600.000.000 de dollars américains pour la mise en œuvre des décisions prises pendant cette réunion, a-t-il précisé.
Il a aussi signalé que les investisseurs sont appelés à investir dans le domaine de l’agriculture étant donné que les pays africains ne peuvent pas se développer sans l’agriculture.
A part cette réunion, M. Ndirakobuca a été accueilli par le président de l’Égypte, où ils ont échangé sur la coopération qui se trouve entre le Burundi et l’Égypte. En se basant sur le thème de la réunion, il a demandé au chef de l’État égyptien d’aider le Burundi dans le domaine agricole, soulignant que même si le Burundi comporte le Nil et que la pluie est presque abondante (9 mois de pluie), la récolte n’est pas satisfaisante.
Selon le chef du Gouvernement, l’Égypte est un pays où on utilise la méthode d’irrigation à travers le fleuve Nil qui prend origine au Burundi mais la récolte est bonne dans ce pays. C’est dans ce cadre qu’il a demandé aux Egyptiens d’aider dans ce domaine en introduisant la méthode d’irrigation pour pouvoir récolter plus.
En ce qui est du barrage hydroélectrique jiji-murembwe, il est demandé à la société égyptienne qui est en train d’aider à la construction de ce barrage de faire tout moyen possible pour terminer la construction et corrigé les erreurs étant donné qu’au niveau de cette construction des défis n’ont pas manqué, a-t-il précisé.