RUMONGE, 2 juin (ABP) – La pauvreté au niveau des familles et les mésententes qui s’observent au niveau des foyers ainsi que les grossesses non désirées sont parmi les principales causes d’abandons scolaires. C’est ce qu’a indiqué, jeudi le 1er jiun 2023, le directeur provincial de l’éducation à Rumonge, M. Isaac Ndikuriyo, lors d’une réunion à l’intention des leaders communautaires organisée par l’association « Twitezimbere » dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Engagement multi-acteurs pour la planification familiale ».
Le directeur de l’éducation à Rumonge, a fait savoir que les cas d’abandons scolaires restent nombreux dans la province où 145 cas ont été enregistrés pendant l’année scolaire 2021-2022 dont 65 cas ont été enregistrés au niveau de la direction communale de l’éducation à Rumonge. Il a précisé que pendant l’année scolaire en cours, 45 cas d’abandons scolaires suite aux grossesses non désirées ont été déjà enregistrées dans la même commune.
Selon M. Ndikuriyo, parmi les principales causes de cette situation figurent la pauvreté des familles et les mésententes qui s’observent dans les foyers qui font que l’encadrement des enfants soit impossible. Il a ainsi appelé les parents à redoubler d’efforts pour encadrer leurs enfants, en organisant le dialogue en famille. Les administratifs ont été invités à sensibiliser les parents sur leurs rôles dans l’éducation de leurs enfants.
Comme l’a souligné, Mme Sonia Akimana qui avait représenté le directeur de l’association « Twitezimbere », la pression démographique est l’un des obstacles empêchant d’aboutir au développement inclusif et durable raison pour laquelle, on a rassemblé tous les participants issus des différents secteurs pour apporter leur contribution en faveur du succès de la planification familiale.
Selon Mme Akimana, on ne peut pas parler de planification familiale en ignorant le secteur de l’éducation alors que les jeunes constituent l’avenir du pays. Signalons que deux filles qui ont abandonné l’école suite aux grossesses non désirées ont eu l’occasion de faire des témoignages sur l’expérience vécue et ont conseillé les jeunes qui sont encore sur le banc de l’école d’approcher les Centre de Santé dits « Amis des jeunes » pour avoir des conseils qui les aideraient à éviter les grossesses non désirées.