• ven. Nov 15th, 2024

ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Accès équitable aux ressources familiales et jurisprudence foncier

ByAdministrateur

Oct 10, 2024
dig

BUJUMBURA, 4 oct (ABP) – Le ministère paix et réconciliation sous la croix (MIPAREC) a organisé jeudi le 3 octobre 2024 à Bujumbura, un atelier de sensibilisation sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBGs), l’endroit des acteurs œuvrant dans la promotion des droits de la femme sous le thème « Accès équitable aux ressources familiales et jurisprudence foncier », dans le cadre de la mise en œuvre du projet  justice sociale au Burundi, a constaté à  l’ABP sur place.

Dans son mot de circonstance, le coordinateur du projet justice sociale, M. Antoine Manirambona a, d’abord rappelé que cet atelier a pour but d’échanger avec les représentants  des associations œuvrant dans la promotion des droits  de la femme en vue de lutter contre les VGBs dans la société burundaise.

En outre, il a annoncé que les femmes et les filles sont les plus menacés dans les ménages, tout en soulignant que le MIPAREC a mis en place « un cadre de dialogue  » pour aider à  les protéger.

A cette occasion, il a parlé  quelques causes qui sont liés aux violences basées sur le genre entre autres la culture et les mœurs laissées par aïeux et les saintes écritures qui disent que l’homme est la tête du ménage.

Pour éradiquer les violences basées sur le genre, M. Manirambona a recommandé aux différents acteurs œuvrant dans la promotion des droits de la femme de  conjuguer des efforts pour la mise en place de la synergie, pour aboutir à la paix et au développement durable des ménages, de la communauté et du pays. A cet effet, il a rappelé que MIPAREC exerce ses activités dans les 13  provinces et 60 communes, tout en soulignant que ce ministère a plusieurs projets à mettre en œuvre pour promouvoir des droits de la femme.

Au  cours des échanges, le facilitateur, M. Térence Nkurunziza a expliqué que les VBGs sont des actions violentes dirigées contre les femmes et les filles simplement du fait de leur sexe. En outre, il a signalé que les femmes  sont plus touchées  des VBGs au Burundi, mais par contre  les femmes au Burundi jouent un rôle essentiel dans l’économie du Burundi car a-t-il signalé, elles représentent 55,2% de la population active, en particulier dans l’agriculture qui assure 90%  de la production alimentaire et des exportations.

Il n’a pas manqué de dire que les défis des VBGS sont très répandus et les stratégies de les réduire sont cruellement insuffisantes malgré l’existence des textes et lois internationales ratifiés par le Burundi. Les VBGs sont ancrées dans les mentalités des communautés et sociétés africaines, a révélé M. Nkuzimana. Il a recommandé aux participants de sensibiliser dans leur entourage les effets des VBGs pour que tous les Burundais changent leurs mentalités et connaissent  que tous les gens sont égaux devant la loi.