GITEGA, 1er Oct. (ABP) – Le président du sénat burundais, Emmanuel Sinzohagera, a félicité le gouvernement du Burundi pour avoir initié le projet d’exemption de visa de voyage au Bénin pour les détenteurs des passeports diplomatiques, officiels, de service et ordinaires.
Il a exprimé ces sentiments lors d’une assemblée plénière des sénateurs réunis, mardi, le 1er octobre 2024, dans hémicycle de Gitega (centre du pays). Lors de l’analyse du projet de loi portant ratification par la République du Burundi, d’un accord entre le gouvernement du Burundi et celui du Bénin, relatif à l’exemption de visa pour la catégorie de personnes ci-haut dites. Pour le président du sénat, le visa devrait être exempté dans tous les pays africains pour les africains désirant circuler en Afrique.

La séance plénière a vu la présence du ministre des affaires de la communauté Est Africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture, Gervais Abaheho. Il avait représenté le gouvernement pour éclairer les sénateurs sur le contenu dudit projet de loi.
Dans son exposé des motifs ayant conduit à l’élaboration du même projet de loi, Abayeho a indiqué que le Burundi est soucieux de renforcer des relations bilatérales et de coopération avec les pays avec lesquels il entretient de bonnes relations de longue date.
Pour le cas du Bénin, a-t-il précisé, il y a un pas de plus, car même les détenteurs des passeports ordinaires y trouveront leur compte. Il a ajouté que cet accord permettra aux ressortissants des deux pays de circuler facilement dans le respect du principe d’égalité et de réciprocité.
L’accord en question sera basé sur cinq piliers à savoir : l’attrait des investisseurs, le transfert des technologies, la promotion des échanges commerciaux et du tourisme, l’industrialisation progressive et le développement des infrastructures.
A la question des sénateurs se rapportant sur les opportunités qu’offre le Bénin au Burundi, le ministre Abayeho a cité entre autres le secteur entrepreneurial et celui des technologies de l’information qui sont avancés de même que les secteurs de transformation agroalimentaire, celui de pêche industrielle ainsi que celui de l’élevage moderne des lapins. Pour toutes ces raisons, les sénateurs ont adopté à l’unanimité le projet de loi susdit.