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Les prix des aliments pour le bétail en hausse

ByAdministrateur

Nov 24, 2024

BUJUMBURA, 20 nov (ABP) – Les prix des aliments pour le bétail à base de céréales (son de maïs, son de blé, riz, mil, etc.) et des tourteaux ont flambé ces deux derniers mois, a révélé Jean Pierre Bashirahishize, un éleveur de vaches, dans une interview accordée à l’ABP mercredi le 20 novembre 2024.

Bashirahishize a fait savoir que les prix de ces aliments augmentent de temps en temps dans les magasins qui vendent des aliments pour le bétail. « Vous pouvez être confrontés à une hausse de 100 Fbu par kg aujourd’hui et 200 Fbu par kg demain. En tant qu’éleveur, je suis obligé de les acheter quel que soit leur prix pour répondre aux besoins de mes vaches. »  Il déplore que la hausse de ces prix, serait l’une des causes de la hausse des prix de la viande et du lait.

Contacté par ABP, Alain David Muterambere, vendeur de ces aliments au marché de COTEBU, affirme que les prix de ces derniers ont fortement augmenté, car, a-t-il expliqué, qu’au niveau des marchés d’approvisionnements de ces produits, les prix ont également augmenté. Tout en y ajoutant la hausse prix des ingrédients utilisés pour la fabrication de ces aliments.

Réitérant ses propos, Muterambere a fait remarquer que le son de maïs de deuxième qualité, qui coûtait 700 FBu par kg ces derniers mois, coûte actuellement 1000FBu par kg, tandis que le son de maïs de première qualité, qui coûtait 1100 FBu par kg, coûte actuellement 1400 FBu par kg. Le son de blé, pour s         à part, qui s’achetait à 1000 FBu par kg, coûte actuellement 1400 FBu par kg.

Muterambere n’a pas manqué de rappeler que cette augmentation du prix de ces aliments pour le bétail est due au fait que leur prix a augmenté aux marchés d’approvisionnement. De plus leurs coûts de transport ont également augmenté.  « Parfois, les clients devraient comprendre cette situation. Ce n’est pas nous qui faisons monter les prix », a expliqué Alain David Muterambere.

Les éleveurs demandent néanmoins, à l’administration et aux acteurs du secteur de l’élevage, de revoir ces prix, pour continuer à donner à ces bétails la vigueur dont ils ont besoin pour grandir, se développer et se reproduire.