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La fixation du budget général de l’État pour l’exercice 2024/2025, un des points analysés par le conseil des ministres

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Juin 10, 2024

BUJUMBURA, 3 juin (ABP) – Le Conseil des ministres s’est réuni, jeudi, le 30 mai 2024, en séance extraordinaire, sous l’égide du chef de l’État, Évariste Ndayishimiye.

Quatre points étaient à l’ordre du jour, selon un communiqué de presse sorti par le secrétaire général du gouvernement, Jérôme Niyonzima.

En première lecture le conseil s’est penché sur l’analyse du projet de loi portant fixation du budget général de l’État pour l’exercice 2024/2025. Les recettes et dons passent de 3.371,6 milliards de BIF en 2023/2024, à 3.941,11 milliards de BIF en 2024/2025, soit une augmentation de 16,89℅.

Les dépenses totales de l’État passent de 3.780,95 milliards de BIF en 2023/2024 à 4.397,46 milliards de BIF en 2024/2025 soit une augmentation de 16,30℅. Le déficit total s’élève à 456,34 milliards de BIF contre 426,51 milliards de BIF en 2023/2024. Le projet de loi a été adopté moyennant certaines recommandations. Parmi lesquelles la suppression des exonérations de l’éthanol utilisé pour la fabrication des boissons alcoolisées, les fonctionnaires qui ont perçu des salaires indus ont, jusqu’au 1er juillet 2024, pour les rembourser, intégration dans le budget de 2,7 milliards de salaire de nouveaux enseignants.

En seconde lecture, il a été analysé le plan de trésorerie annuel mensualisé de l’État exercice 2024/2025. Un plan dont les objectifs consistent à avoir une vue globale des disponibilités de l’État et de connaitre, au mois le mois, la situation de la trésorerie publique. Après échanges et débats le plan a été adopté.

En troisième lecture, il a été analysé la stratégie de gestion de la dette. Selon le Conseil des ministres, les objectifs visés consistent entre autres à combler les besoins de financement de l’État à moindre coût possible, faire face aux obligations de paiement du service de la dette interne et externe, développer les sources de financement intérieur et extérieur pour les projets structurant l’État. Après analyse, la stratégie a été adoptée.

En dernière lecture le conseil s’est penché sur l’analyse du projet de développement du capital humain au Burundi. Le projet d’un montant de 230 millions de dollars américains sur financement de la Banque mondiale, vise à l’autonomisation des jeunes grâce à un meilleur accès aux services de nutrition, de soins de santé et de l’éducation de base de qualité au Burundi. Le projet sera mis en œuvre par le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida et le ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique.  Après échanges et débats, le projet a été adopté