BUJUMBURA, 12 sept (ABP) – Les églises sans distinction aucune doivent se conformer à la nouvelle loi qui les régissent en mettant en application toutes les nouvelles réformes recommandées par le ministère de l’intérieur, du développent communautaire et de la sécurité publique.
S’adressant aux représentants des confessions religieuses dans une réunion tenue à leur intention, la semaine dernière, au chef-lieu de la commune Mutumbuzi, le conseiller socio-culturel du gouverneur de Bujumbura (ouest du Burundi), Symphorien Banciriminsi est revenu sur quelques dispositions briffant les participants afin qu’ils s’en imprègnent.
Selon M. Banciriminsi, désormais tout représentant légal d’une église devra avoir une formation universitaire (baccalauréat, Licence, master ou doctorat) signalant que tout passera par les élections pour un mandat de cinq ans faute de quoi le ministère de tutelle se saisira du cas et tranchera.
Il a rappelé que chaque église doit avoir une autorisation d’ouverture, une cathédrale construite en matériaux durable, respecter la distanciation c’est-à-dire être placée à 1km au minimum à une autre église en ville et à 500 mètres au minimum à l’intérieur du pays.
Les églises doivent faire connaître la provenance de leurs budgets de fonctionnement, les devises doivent être conservées à la BRB, a informé Banciriminsi avant de rappeler que chaque église doit disposer d’un plan quinquennal (5 ans) de développement avec des projets de développement comme la construction des écoles, des centres de santé et hôpitaux qui tiennent compte de la politique nationale. Elles doivent donner le rapport annuel de fonctionnement, un rapport sur le patrimoine mobilier et immobilier etc…et les leaders doivent avoir fait la théologie pour les abbés et les pasteurs, les musulmans doivent avoir des connaissances sur le coran.
« Plus de désordre dans les églises et ces responsables religieux doivent respecter les droits de la personne humaine » a renchéri Banciriminsi avant de terminer.