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Lancement officiel du projet « Restauration des paysages pour accroître la résilience dans les zones urbaines et périurbaines de Bujumbura »

ByAdministrateur

Sep 25, 2024

BUJUMBURA, 20 sept. (ABP) – Le secrétaire permanent au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Emmanuel Ndorimana a procédé, vendredi le 20 septembre 2024, au lancement officiel du projet « Restauration des paysages pour accroître la résilience dans les zones urbaines et périurbaines de Bujumbura », a-t-on appris sur place.

Dans son discours, Ndorimana a fait savoir que le Burundi est l’un des pays les plus exposés aux effets des changements climatiques. Avec, pour conséquence, une augmentation des fréquences mais aussi de l’ampleur des catastrophes naturelles qui surviennent. En outre, a-t-il ajouté, au cours de ces dernières décennies, les risques naturels induits par le climat sont devenus plus fréquents. Ce qui a entrainé, selon lui, une augmentation des inondations surtout autour du lac Tanganyika, les glissements de terrains, l’érosion des berges des rivières. La destruction des maisons, des routes et autres infrastructures communautaires urbaines et péri – urbaines, la mobilité humaine, des dommages importants de champs de cultures, sont les autres conséquences mentionnées.

A cette occasion, il a expliqué que le gouvernement du Burundi, à travers le ministère en charge de l’environnement, a élaboré ce projet dans le but d’accroître la résilience des communautés dans et autour de Bujumbura. Cela, grâce à une gestion intégrée et résiliente du sous-bassin versant de la rivière Ntahangwa, dans ses deux zones écologiques de Mumirwa en province Bujumbura et la plaine de l’imbo en Mairie de Bujumbura.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, ce projet qui s’aligne sur la vision du Burundi « Pays émergent en 2040 et développé en 2060, a été financé par le Fond pour l’Environnement Mondial (FEM). Un financement à hauteur de 8.932.420 USD, sur subvention du Fond fiduciaire et est étalé sur une période de cinq ans. Ndorimana a annoncé que le ministère en charge de l’environnement souhaite que ce projet permette la consolidation des acquis du précédent projet de GCRCCCBu qui s’est achevé en 2020.

D’une part, la mise en œuvre du nouveau projet, vise le renforcement des capacités en matière de modélisation des risques climatiques et de planification intégrée dans le bassin hydrographique de Ntahangwa et dans la ville de Bujumbura. D’autre part, les moyens de subsistance des communautés seront améliorés ; les parties prenantes locales et nationales concernées seront capables d’intégrer des approches résilientes au climat dans leurs activités de gestion des terres, en s’appuyant sur l’expérience de la zone du bassin versant du Ntahangwa.

Au cours de la présentation, le coordinateur de ce projet, a indiqué que le Burundi fait face à des phénomènes géophysiques cycliques qui provoquent des situations climatiques extrêmes, augmentant la vulnérabilité du pays dans les différents secteurs tels que le développement des infrastructures, les transports, les programmes de logement et la planification urbaine. Il a révélé que les risques naturels induits par le climat sont devenus plus fréquents au cours des dernières décennies, avec une augmentation des innovations et des sécheresses, ainsi que de grosses tempêtes et des glissements de terrain.  Ce projet va intervenir dans la province de Bujumbura dans les communes d’Isare et Kanyosha. Mais aussi en mairie de Bujumbura, dans les communes Mukaza et Ntahangwa.