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Des cadres des institutions publiques et privées formés sur l’évaluation et l’exploitation des outils de gestion de partenariat public-privé

ByAdministrateur

Mar 16, 2022

GITEGA, 15 mars (ABP) – Le responsable du volet « Sauvegarde environnementale et sociale » du projet de développement local pour l’emploi (PDLE), M. Félix Nicayenzi a procédé, ce lundi 14 mars 2022 à Gitega, à l’ouverture d’un atelier de 5 jours visant le renforcement des capacités du personnel de l’agence d’appui à la réalisation des contrats de partenariat public-privé (ARCP) et les cadres des institutions publiques et privées cibles sur les outils de partenariat public-privé (PPP) afin d’avoir une expertise en matière de gestion, de suivi et de contractualisation des contrats de partenariat public-privé.

Le responsable du projet de développement local pour l’emploi a fait savoir que cette formation va porter sur les concepts de base du partenariat public-privé (PPP), ses aspects juridiques et financiers.

Selon lui, les participants vont échanger d’expériences sur la structuration, le fonctionnement, la montée en puissance de l’agence d’appui à la réalisation des contrats de partenariat public-privé ainsi que la reconnaissance de leur rôle au sein des entités contractantes avec d’autres unités ou cellules de PPP. Ils seront aussi formés sur réalisation des projets de zone économique sociale (ZES) a-t-il ajouté.

Félix Nicayenzi espère qu’à la fin de la formation, les participants auront des compétences avérées dans l’exploitation des outils de gestion des partenariats public-privé et l’évaluation de ses projets pour avoir des partenariats gagnant-gagnant, car selon Gérard Manariyo, assistant du Directeur de l’ARCP, l’Etat perdait beaucoup dans les anciens contrats.

Manariyo a expliqué que ces contrats étaient déséquilibrés, car dit-il, les partenaires privés gagnaient beaucoup plus que l’Etat suite au faible niveau de connaissances du personnel de l’Etat chargé de suivre de près les contrats de partenariat public-privé. Il a entre autres signalé que les partenaires privés venaient avec un arsenal d’avocats qui plaidaient en leur faveur alors que l’Etat n’avait que des techniciens qui n’étaient pas expérimentés dans le domaine juridique.

A titre d’exemples, M. Manariyo a signalé que les contrats signés sous le régime de la loi de 2015 étaient déséquilibrés. Il a relevé l’exemple du contrat de partenariat public-privé entre l’Etat burundais et la société global technologie chargée des contrôles techniques, un contrat nouvellement renégocié. L’autre contrat déjà renégocié selon toujours lui, est celui de la société gigawatt global avec l’Etat dans le secteur de l’énergie.

L’assistant du directeur de l’agence d’appui à la réalisation des contrats de partenariat public-privé espère qu’avec cette formation, l’Etat va tirer beaucoup de profits dans le domaine de partenariat public-privé car son personnel sera capable de négocier, renégocier et équilibrer les contrats entre les partenaires privés et l’Etat.