BUJUMBURA, 17 mai (ABP) – Le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias a sorti, une déclaration à la veille de la célébration de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information qui va être célébrée mercredi le 17 mai 2023 sous le thème : » L’autonomisation des pays les moins avancés grâce aux technologies de l’information et de la communication. »
Selon Mme Léocadie Ndacayisaba, la ministre ayant la communication, l’objectif de cette journée est de sensibiliser l’opinion sur les opportunités qu’offrent les TIC pour les pays en développement et les perspectives qu’ouvrent l’utilisation de l’internet et des technologies de l’information et de la communication dans les domaines économiques et sociaux ainsi qu’aux moyens permettant de réduire la fracture numérique c’est-à-dire l’inégalité dans l’utilisation et l’accès aux TIC. Selon Mme Ndacayisaba, les TIC permettent de fournir des biens et services de qualité dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la finance, du commerce, de la gouvernance, de l’agriculture et autres. Elles contribuent à réduire la pauvreté, à améliorer la santé, à créer de nouveaux emplois, à atténuer les effets de changements climatiques, à améliorer l’efficacité énergétique et à rendre les villes et les communautés plus durables. Ces dernières contribuent aussi dans la compétitivité des entreprises et dans l’efficacité des administrations et des services publics.
Le ministre en charge de la communication a fait savoir que pour répondre au thème cité en haut, le Burundi envisage déployer une connectivité large bande et à développer des applications TIC pour faciliter la fourniture d’un accès au numérique gratuit ou peu coûteux au profit des écoles, des hôpitaux et des populations mal desservies.
Le progrès technologique accroît la production économique et le bien-être en améliorant la productivité, c’est-à-dire en permettant de produire plus avec les mêmes ressources, et en favorisant plus d’innovation et de développement, a ajouté la ministre Ndacayisaba.
Elle a signalé que l’une des défis auxquels le Burundi fait face est la couverture des réseaux téléphoniques et l’internet de haut débit, l’accès aux terminaux qui sont coûteux et une culture numérique en particulier dans les administrations publiques. Malgré cela, l’État s’évertue à renforcer les infrastructures de télécommunication existant à travers plusieurs projets qui sont en train d’être mis en œuvre. Elle a donné l’exemple du projet PAFEN qui doit étendre et améliorer l’accessibilité et rendre plus performantes les communications électroniques au Burundi en général et dans les communautés rurales en particulier mal desservies. Ces importants investissements doivent dans un avenir proche, permettre au Burundi de bénéficier d’un débit internet de bonne qualité à des prix abordables pour la majorité des citoyens