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Quarante-deux couples batwa ont régularisé leur union à Mubimbi

ByAdministrateur

Mai 29, 2023

BUJUMBURA, 29 mai (ABP) – Quarante-deux couples ont choisi régulariser à l’état-civil leur union libre qu’ils vivaient jusque-là et la joie se faisait lire sur leurs visages, a constaté l’ABP sur place.

L’administrateur de cette commune, Dismas Harimenshi a organisé les cérémonies de régularisation après les descentes collinaires au cours desquelles, il s’est rendu compte que leurs conditions de vie n’étaient pas bonnes.

Il a précisé que les enfants n’étaient pas inscrits à l’état-civil et étaient privés de certains droits raison pour laquelle, il a organisé l’inscription de leurs parents à l’état-civil.

Après leur mariage civil, ils ont poursuivi leur mariage religieux. Le curé paroissial de Mubimbi a recommandé aux jeunes couples de la communauté batwa de changer de comportement et de savoir qu’ils ont le corps et l’esprit comme les autres burundais, qu’il ne faut pas se sous-estimer, qu’il faut envoyer leurs enfants à l’école car c’est la source du développement et surtout avoir des ménages tranquilles, sans querelle.

Les cérémonies ont été rehaussées par le secrétaire permanent au ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, Pontien Hatungimana. Ce dernier les a félicitées et a rappelé que le gouvernement sait qu’il y a des groupes de gens qui ont été oubliés et qui seront pris en compte, leur demandant de changer de comportement, d’envoyer les enfants à l’école et d’avoir des ménages tranquilles comme le leur a recommandé le curé paroissial.

Hatungimana a rappelé que les nouveaux ménages ont besoin d’un signe de solidarité et a remis à chaque ménage 10 kilogrammes de riz de la part du ministère ayant en charge la solidarité nationale.

Il est à signaler que ces cérémonies ont vu la participation d’une députée de la communauté batwa élue en province Cibitoke (ouest du Burundi) et le secrétaire exécutif de l’Union pour la promotion de Batwa (UNIPROBA) et ces derniers ont demandé que les enfants de la communauté batwa soient envoyés à l’école.