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L’ambassade de France au Burundi lance deux appels de projet au profit des organisations de la société civile

ByAdministrateur

Juin 6, 2023

BUJUMBURA, 6 juin (ABP) – Les organisations de la société civile sont invitées à déposer des projets à financer pour deux appels de projets. Cet appel a été lancé, lundi le 5 juin 2023, par le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France au Burundi, M. Gilles Ganivet, lors d’une séance d’information sur les critères et modalités exigés pour être éligible.

Cette séance a été organisée à l’endroit de tous les acteurs de la société civile.

Ganivet a expliqué que le 1er appel de projet va concerner trois thèmes : l’environnement, la jeunesse et sport, et la culture et le patrimoine. Une dizaine de projets sélectionnés vont bénéficier de financement à hauteur de 20.000.000 de BIF maximum pour chacun d’eux, sur une durée maximum d’une année.

Des critères comme : la pertinence de la proposition du projet, la capacité de l’organisation sur l’adéquation des activités proposées et les domaines de son expertise et la durabilité du projet seront déterminants, selon M. Ganivet.

« Projets Innovants des Sociétés civiles et Coalition d’Acteurs » (PISCCA) est le 2ème appel de projets. M. Ganivet a expliqué que c’est le principal outil d’appui aux organisations de la société civile locales de l’ambassade de France au Burundi. La promotion de l’autonomisation sociale et économique des femmes et des jeunes, sera le thème sur lequel les projets proposés seront conçus. Une dizaine de projets seront également sélectionnés pour un financement de 120.000.000 de BIF maximum pour chaque projet ; la date limite de dépôt étant fixée au 26 juin, au moment où la durée maximum du projet est de 15 mois.

Selon l’exposé du conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Burundi, ce fond s’adresse aux associations, fédérations, syndicats, organisations de producteurs et autres.

Trois principaux critères d’éligibilité des organisations de la société civile ont été énoncés.

Le premier critère est les états financiers, c’est-à-dire : présenter les trois dernières années d’activité et le cofinancement du projet à hauteur de 10% au minimum.

Le deuxième est la situation géographique : les projets à présenter doivent être exécutés « hors zones rouges » excluent les provinces de Cibitoke et Bubanza et le troisième est le niveau organisationnel, c’est-à-dire que les structures doivent être capables de gérer les subventions versées.

Parmi les projets inéligibles figurent les projets humanitaires, projets de construction des infrastructures ou purement commercial et lucratif, les actions ponctuelles (bourses, invitations).

Vue partielle des participants