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Le bien être des jeunes et des adolescents préoccupe l’administration de Bubanza

ByAdministrateur

Août 7, 2024

BUBANZA, 27 juil (ABP) – L’administration provinciale de Bubanza (Nord-Ouest du Burundi), appelle les leaders communautaires à la conjugaison des efforts pour lutter contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG). C’était vendredi le 26 juillet 2024 lors d’une réunion des leaders communautaires organisée par l’ONG locale « Twitezimbere », en collaboration avec l’administration provinciale.

Au cours de cette réunion, il a été constaté que les violences sexuelles basées sur le genre font partie des facteurs de la pression démographique comme les grossesses précoces et non désirées.

Les violences sexuelles sont aussi une réalité, dans certaines localités. Les données du Bureau Provincial de la santé, de Bubanza, montrent que, différentes structures de soins ont enregistré, de janvier à juin 2024, 137 jeunes filles âgées d’entre 15 et 17 ans, qui ont été engrossées, dont 128 mariées et 9 non mariées. Au niveau de la DPDFS, 9 cas de violences sexuelles y ont été enregistrés, de janvier à juin de cette année. Tandis qu’à la seule année scolaire 2021-2022, 272 cas de grossesses non désirées ont été enregistrés par la Direction Provinciale de l’Éducation (DPE) de Bubanza.

Comme causes, divers participants ont parlé de méconnaissance de l’état physiologique pour les jeunes filles, des rapports sexuels précoces, manque de dialogue entre parents-enfants, le développement de l’informatique, l’impunité, la pauvreté et autres, a-t-on appris sur place.

Le chef de cabinet du gouverneur de la province Bubanza, Jean Bosco Nduwimana et la représentante de L’ONG locale « Twitezimbere », Dr Annick Gahimbare, ont appelé les administratifs à la base, à l’appropriation de l’éradication de ces VSBGs, en dénonçant en temps réel des mariages des mineurs et en évitant des règlements à l’amiable en cas de violences sexuelles.

L’autre appel étant l’implication effective de tout un chacun, car, disent-ils, ces genres de volences sont considérées comme l’une des causes de la pression démographique, qui est le handicap au développement et à l’aboutissement de la vision du Burundi émergent en 2040 et pays développé en 2060.