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Ouverture du forum national du secteur privé au Burundi par le président de la République du Burundi

ByAdministrateur

Nov 5, 2022

BUJUMBURA, 2 nov (ABP) – Le président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye a ouvert mercredi le 2 novembre 2022 à Bujumbura, le forum national du secteur privé au Burundi 1ère édition sous le thème : » Tirer parti des investissements du secteur privé pour la transformation économique, la création d’emplois et la croissance inclusive. »

Le chef de l’État a d’abord rappelé que ce  forum est la mise en œuvre de la recommandation issue du forum national sur le développement du Burundi tenu en 2021 , disant l’instauration d’un cadre de dialogue du secteur privé. Selon lui, ce forum va aider à pouvoir identifier les contraintes majeures qui entravent la participation du secteur privé au développement du Burundi, afin d’établir des réformes politiques et réglementaires nécessaires pour assurer la croissance du secteur privé au Burundi. Il a aussi ajouté que le secteur privé est le principal pourvoyeur d’emplois au Burundi, et que le développement des petites, moyennes entreprises et appui à l’entrepreneuriat constituent une des priorités de l’État burundais.

Le numéro un burundais a profité de l’occasion pour signaler aux investisseurs qui étaient présents dans ce forum que le Burundi dispose de nombreux atouts dont la production agricole de qualité, le café, le thé, les fruits, les légumes, le sucre, les poissons et autres que l’on peut transformer en produits que l’on peut mettre sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Il n’a pas manqué de mentionner l’existence des minerais sur la grande partie du territoire national, précisant que l’Etat et les investisseurs dans le secteur minier sont en train de faire un partenariat gagnant-gagnant pour que ce secteur génère plus de revenus par rapport aux années passées.

vue partielle des participants

Le président de la République du Burundi  a conseillé aux industriels de travailler conformément au prescrit de la loi, déplorant la fermeture de certaines unités de transformation surtout qui fabriquent du jus à base de gingembre qui ne respectent pas les normes d’hygiène et de qualité du BBN. Il a aussi invité les services chargés de l’encadrement des initiatives des petites et moyennes entreprises, de faire l’encadrement de proximité pour assurer aux consommateurs un produit sain  et pour que rien ne va plus se produire comme avant.

Pour encourager le secteur privé, il a indiqué que l’État du Burundi a mis en place plusieurs initiatives dont le PAEEJ, la BIJE, la BIDF, le FIGAS et autres mécanismes visant à améliorer le développement du secteur privé. Il a invité les partenaires au développement du Burundi d’appuyer ces mécanismes parce que les moyens dont dispose le gouvernement du Burundi ne suffisent pas.

Le chef de l’État a encouragé la promotion de la digitalisation des services publics pour améliorer les services aux citoyens et au secteur privé. Il a encouragé les investisseurs du  secteur numérique qui permettra au Burundi d’arriver à une meilleure économie numérique et à la numérisation du secteur financier. Il a invité  tout le peuple burundais à abandonner la culture de conserver l’argent à la maison, mais de conserver l’argent dans les banques et laisser l’argent circuler pour le financement des projets et pour éviter l’évasion fiscale.

A l’endroit des investisseurs étrangers le chef de l’État a indiqué que le gouvernement du Burundi a pris des mesures de soulagement pour le secteur privé en matière du marché de change et des réformes de libéralisation économique devront continuer surtout le  développement du  secteur de la justice pour assurer la protection des investisseurs.

Le président de la République du Burundi a terminé son discours  en disant que ce forum national du secteur privé sera organisé chaque année, et est baptisé  » UMUZINGA DAY “, jour qui sera considéré comme cadre d’échange pour identifier les vrais opérateurs économiques et les acteurs du sous-développement.

Il est à signaler que ce forum a vu la participation du premier ministre, les membres du gouvernement, les parlementaires, les cadres de la présidence de la République et de la primature, les représentants du corps diplomatique et consulaire accrédité à Bujumbura, le groupe de la banque mondiale, les industriels, les investisseurs étrangers.