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Adoption du projet de loi portant ratification par la République du Burundi, d’un accord général de coopération, entre le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de l’État d’Israël

ByAdministrateur

Mai 5, 2023

BUJUMBURA, 24 avr (ABP) –Le  premier vice-président de l’assemblée  nationale, Dr Sabine Ntakirutimana, a dirigé une séance plénière d’analyse du projet de loi portant ratification par la République du Burundi, d’un accord général de coopération, entre le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de l’État d’Israël.

Dans l’exposé des motifs, le ministre des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, Dieudonné Dukundane, qui avait représenté le gouvernement du Burundi,  a rappelé que le Burundi et l’Israël entretiennent de bonnes relations de coopération matérialisées essentiellement par des formations que le gouvernement israélien octroie au gouvernement burundais.

Il a également ajouté que dans ses offensives diplomatiques, le Burundi vise le transfert des technologies agricoles, de la défense et sécurité, l’éducation et la santé, recherche et développement, questions économiques et fiscales ,le commerce et l’industrie.

Selon le ministre Dukundane, le Burundi a privilégié les secteurs précités, parce que l’État d’Israël est plus avancé dans ces secteurs,  qui s’inscrivent également dans le plan national de développement (PND 2018-2027) du gouvernement du Burundi. En outre, le secteur de l’agriculture fait partie des priorités phares du gouvernement du Burundi et de la plus haute autorité. L’État d’Israël,  étant un des pays ayant une technologie agricole de pointe et une longue expérience dans le domaine de la recherche et de développement, le Burundi pourra bénéficier de cette expérience à travers la mise en application des accords ou memoranda d’entente à travers la mise en œuvre de cet accord général de coopération.

                                                                                Vue partielle des députés au cours du vote

En plus de cela, selon lui, le choix a été motivé par la nouvelle politique étrangère basée sur la diplomatie économique. Celle-ci est faite de cinq piliers phares à savoir l’attrait des investissements étrangers, le transfert des technologies, les échanges commerciaux, la promotion du tourisme et les infrastructures pour stimuler le développement socioéconomique du pays, a-t-il ajouté.

Il a signalé que cet accord est composé par 7 articles et a une durée de 5 ans renouvelable et qu’en signant cet accord, les deux parties espèrent toujours tirer profit des acquis de la coopération traditionnelle et explorer de nouveaux horizons de liens d’amitié et de coopération.

Lors de la séance des questions, les représentants du peuple ont salué les initiatives du gouvernement du Burundi par rapport à la promotion des relations d’amitié et de coopération à travers dans de tels accords. Malgré cela, ils ont demandé au ministre si l’exécutif et le législatif ne peuvent pas collaborer pour suivi-évaluation de la mise en œuvre des projets en provenance de ces accords.

Le ministre a répondu que cette collaboration est possible et a expliqué que ça rentre dans le travail quotidien des parlementaires de suivre comment fonctionne le budget de l’État, expliquant que tous les financements des projets sont faits par rapport à la loi budgétaire. Après analyse, les députés ont adopté à l’unanimité ce projet de loi.