BUJUMBURA, 9 Mai ( ABP) – Le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, a présidé , mardi le 9 mai 2023, à Bujumbura , une séance plénière pour analyser et adopter un projet de loi portant ratification de l’accord sur la suppression de visas, au profit des détenteurs de passeports diplomatiques et de service entre le gouvernement de la République du Burundi et le gouvernement de la République Algérienne démocratique et populaire.
Le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Martin Niteretse, était sur place pour expliquer ce projet de loi, afin de donner des éclaircissements.
Il a indiqué que la République du Burundi et la République Algérienne Démocratique et populaire désirent intensifier les liens bilatéraux d’amitié et de coopération et d’étendre leur cadre de Coopération. Il a de ce fait rappelé que les deux pays ont signé à Alger, le 17 mars 200, l’accord sur la suppression de visas, au profit des détenteurs des passeports diplomatiques et de service.
Le président de l’Assemblée nationale a posé la question pour savoir la plus-value de la part de cette ratification étant donné que la coopération entre les deux pays datent de longtemps, le ministre Niteretse a fait savoir qu’en ratifiant cet accord, le Burundi aura facilité la circulation de populations ressortissantes des parties à l’accord d’une part, ainsi que la circulation intra-africaine des ressortissants du continent. Il a en outre souligné que le Burundi aura contribué à la mise en œuvre des accords en vigueur signés avec l’Algérie. Par ailleurs, cet accord facilitera le mouvement des diplomates et officiels de deux pays qui effectuent des visites dans l’une ou l’autre partie, dans le cadre de la coopération de deux pays. Précisément ces deux pays continueront à coopérer dans l’organisation de programmes de renforcement des capacités au profit des cadres et des hauts cadres dans différents domaines comme l’agriculture et l’élevage, l’éducation, la santé… L’Algérie accueille depuis longtemps des étudiants en provenance de la République du Burundi surtout dans le domaine de l’informatique, a-t-il ajouté.
A la question de savoir pourquoi cet accord concerne uniquement les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, le ministre Martin Niteretse, a indiqué que c’est pour éviter des mouvements incontrôlés des personnes qui pourraient occasionner des activités non bénéfiques pour les deux pays, parfois même des actes criminels transfrontaliers ou la migration irrégulière de la Jeunesse.
Après analyse et amendements, ce projet de loi a été adopté à l’unanimité avec 114 voix exprimées.