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Les porte-paroles des institutions publiques répondent aux questions de la population dans une émission publique

ByAdministrateur

Oct 16, 2024

BURURI, 11 oct (ABP) – Les porte-paroles des institutions publiques ont répondu, vendredi le 11 octobre 2024 aux questions de la population dans une émission publique, qui s’est déroulée au chef-lieu de la province Bururi.

La question en rapport avec la revue à la hausse, récemment par la SOSUMO, du prix du sucre, qui est passé de 3.500 Fbu à 8.000 Fbu a été posée, lors de cette émission.

Le porte-parole du président de la République, Rosine Guilene Gatoni a indiqué que cette question sera examinée par une commission mise en place au niveau du ministère du commerce. Elle a tranquillisé la population que par rapport au prix qui sera fixé, après l’analyse de la question par cette commission, en faisant savoir qu’il sera abordable.

Les journalistes en file d’entente pour poser des questions

Concernant la pénurie du carburant de type mazout, le porte-parole du gouvernement, Jérôme Niyonzima a indiqué que certaines personnes mal intentionnées ont voulu créer la pénurie. Niyonzima a fait savoir que les stratégies prises pour rendre disponible l’essence, seront également prises pour la disponiblité du mazout. Le porte-parole du gouvernement a tranquillisé en informant que, d’ici peu de jours, le carburant de type mazout sera disponible sur le marché intérieur.

 

S’exprimant par rapport au sort des populations victimes des changements climatiques, Niyonzima a relevé que le gouvernement du Burundi a pris la décision de les délocaliser.

Dans le secteur de la santé, il a été évoqué, entre autres, la maladie de la variole de singe dite MPOX. A ce propos, le porte-parole au ministère de la santé publique, Polycarpe Ndayikeza, a fait le point. Ainsi, les cas diagnostiqués positifs s’élèvent à 1093, dans 41 districts sanitaires, sur 49 que compte le pays. Parmi les 1093 personnes positives à la variole de singe, 589 ont guéri après traitement ; selon toujours Ndayikeza.

De g. à dr. le porte-parole du 1er Ministre, le porte-parole au ministère en charge de l’intérieur, le porte-parole de la FDNB et le porte-parole au ministère en charge des affaires étrangères

S’agissant de la justice, il a été posé entre autres questions, celle de savoir pourquoi certains détenus, qui ont déjà purgé leur peine croupissent encore en prison. Agnès Bangiricenge, porte-parole de la Cour suprême a indiqué que des commissions ont été mises en place pour se pencher sur de tels cas ; ajoutant qu’ils seront libérés progressivement.

Au niveau de la sécurité publique, il a été posé la question de savoir, ce que le gouvernement envisage pour éradiquer le trafic et la déportation des enfants mineurs vers la Tanzanie. Pierre Nkurikiye, porte-parole au sein du ministère en charge de la sécurité publique, a répondu que, ce phénomène de trafic des êtres humains est puni conformément à la loi burundaise. Les auteurs une fois appréhendés sont traduits devant la justice et les enfants sont rentrés dans leurs familles, a-t-il ajouté sur cette question.

Il lui a été demandé, si le matériel de contrôle de l’excès de vitesse ne serait pas défectueux. Du moment où il n’est plus visible, actuellement, sur les voies de transport. Le porte-parole du ministère en charge de la sécurité publique a répondu que ce matériel est en bon état et fonctionne correctement.

En cette période où les élections législatives et locales approchent, Nkurikiye a conseillé aux membres des différents partis politiques à se respecter, à éviter des affrontements et à afficher un comportement de retenu en cas de conflits politiques.

Au niveau du secteur agricole, il a été demandé ce qui est envisagé au moment où les quantités de semences sélectionnées de maïs hybrides PAN 53 sont insuffisantes, alors qu’il y a une forte demande intérieure. Le porte-parole du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Clément Ndikumasabo a indiqué que la quantité commandée n’est pas suffisante pour répondre aux demandes ; raison pour laquelle une quantité de 400 tonnes de ces semences est en route en provenance de la Zambie. Ndikumasabo a conseillé aux agriculteurs d’utiliser les semences composites locales, longtemps cultivées au Burundi car elles s’avèrent productives, elles aussi.