• jeu. Sep 19th, 2024

ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Les préparatifs de la rentrée scolaire vont bon train, malgré quelques défis

ByAdministrateur

Sep 18, 2024

GITEGA, 13 sept (ABP) – Les écoles à régime d’internat s’investissent activement dans les préparatifs de la rentrée scolaire, prévue lundi le 16 septembre 2024, a constaté l’ABP, dans certains établissements scolaires du centre urbain de Gitega (centre du pays).

Au lycée Christ-Roi de Mushasha, une réunion préparatoire de la rentrée scolaire se tenait à cette fin, jeudi le 12 septembre 2024.
Elle était dirigée par le directeur de l’établissement, Abbé Laurent Ntakarutimana, à l’intention de son personnel. Elle faisait suite à d’autres activités déjà effectuées ou en cours, pour bien accueillir les élèves à l’internat, d’après, le directeur de l’école.

Le préfet des études au lycée Don Divin de Mweya, M. Théodore Mboninyibuka

Guidée par celui-ci, l’ABP a constaté  le renouvellement et la réhabilitation du matériel de cuisine comme les casseroles dites Muvelo.

Les infrastructures ont été également repeintes, les sanitaires des garçons réhabilitées et les dortoirs désinfectés pour tuer les punaises. Toutefois, des défis ne manquent pas. Abbé Ntakarutimana en a épinglé entre autres des lits et des matelas insuffisants, de l’eau insuffisante et la nécessité d’un véhicule de l’école.

Côté pédagogique, l’outil informatique et le personnel enseignant sont également insuffisants particulièrement dans la section électromécanique, a déploré Abbé Ntakarutimana.
Les mêmes défis de l’internat ont été signalés au lycée Don Divin de Mweya.

Le préfet des études, M. Théodore Mboninyibuka a plaidé pour la dotation des matelas neufs aux élèves, expliquant qu’il y en a qui sont très usés.

Les deux autorités scolaires ont convergé pour indiquer que les subsides sont déjà versés sur les comptes des écoles, craignant toutefois qu’elles ne vont pas couvrir l’échéance prévue pour cause de la flambée des prix sur le marché. Elles ont indiqué que leurs écoles ont développé des activités d’autofinancement, mais qu’elles ne peuvent tenir face aux charges qu’exige le fonctionnement d’une école.